Nous ne créons pas un écosystème forestier, nous participons à son apparition en mettant en place les conditions qui lui sont favorables.
Nos forêts prennent parce que nous allons dans le sens de la nature. Nous apportons quelques briques soigneusement choisies à l’édifice.
Cette compréhension invite à l’humilité.
La végétation implantée correspond au stade climacique du cycle sylvigénétique du lieu de plantation.
Il s’agit d’observer et comprendre le mouvement naturel d’évolution de la végétation pour mettre en place le bouquet d’espèces le plus pertinent et adapté.
Les espèces végétales que nous mettons en place provoquent l’arrivée d’autres végétaux (herbes, lianes, etc.) qui, à leur tour, favorisent le retour des micro-organismes, insectes, oiseaux et mammifères.
Chaque espèce plantée remplit plusieurs rôles au service de l’écosystème et chaque rôle est rempli par plusieurs espèces.
L’ensemble des services rendus par la forêt est supérieur à la somme des services rendus par chaque arbre.
Les îlots forestiers mis en place par la méthode Miyawaki permettent le retour d’une biodiversité optimale en qualité et en quantité.
En effet, la composition de ces îlots est calquée sur l’étape de stabilisation de l’évolution végétale du lieu considéré.
Mettre en place une de ces forêts permet aux planteurs de participer à la vitalisation de leur environnement.